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vendredi 25 mai 2012

Famille monoparentale : comment faire face ?

Maman solo cote pile et cote face ou l'endroit et le revers de la médaille.

Mylen Vigneault nous livrait, il y a quelques jours sur Yoopa.ca, un petit florilège des avantages possibles de la monoparentalité comme " Tu peux te sentir seul(e), mais au moins tu ne subis pas la solitude à deux ", " Tu ne subis plus de relation peut-être toxique … Violence, jalousie, toxicomanie … ", " Tu peux en profiter pour aller à la rencontre de toi-même … ", " Tu peux prendre toute la place que tu veux dans le lit " (NDLR : rien que d'y penser, cela fait rêver !) [lire la suite ici ...]. 

C'est également sur un ton humoristique qu'Hortence Divetain contait, dans sa chronique dans l'Emission Les Experts sur Europe 1, les déboires de sa copine Nathalie rappelant que, pour une maman solo " Il faut presque déjà avoir inscrit son enfant en crèche avant même d'avoir trouvé le père." Cela prête naturellement à sourire mais passé le cap de la plaisanterie, c'est une réalité bien plus sombre que vivent chaque jour de plus en plus de mamans célibataires.

La France compte, en effet, plus de 8 millions de pauvres et le visage de la pauvreté est souvent celui d'une femme seule avec un ou plusieurs enfants. Dans près de 85% des cas, ce sont les femmes qui se retrouvent chef de foyer d'une famille monoparentale

Le nombre de familles monoparentales a plus que doublé en France en quarante ans. Une famille sur cinq est concernée. 

Ces chiffres ne cessent de croître. Or, ces familles sont rapidement victimes d’insécurité sociale (difficultés pour accéder à un emploi, faire garder les enfants, se soigner).

La France est l’un des pays européen où le pourcentage de familles monoparentales est le plus élevé. Si des dispositifs d’aides existent, ils ne donnent pas les résultats escomptés. 

Au quotidien, c'est aussi près d'un enfant sur cinq qui est concerné et des mamans solos qui n'y arrivent pas et qui, en prime, n'ont ni le temps, ni la force de crier. C'est parce qu'elle ne pouvait rester muette face à ce phénomène et qu'elle " ne pouvait pas ne pas agir " que Christine Kelly a créé la fondation K d'urgences qui vient en aide aux familles monoparentales.

La monoparentalité en France en chiffres, c'est :
  • 1 famille sur 5 concernée en France
  • A Paris, on compte 27 % des familles, par endroit jusqu'à 45%. L'Ile-de-France est particulièrement concernée.
  • En outre-mer les chiffres sont 2 fois plus élevés qu'en métropole.
  • Le nombre de familles monoparentales en France a plus que doublé en 40 ans.
  • 85% des familles monoparentales sont des femmes.
  • 1 enfant sur 5 en France est concerné.
Les principales difficultés selon les familles monoparentales elles-même ?
  • 50% dénoncent "le manque d’aide financière de la part de l’Etat"
  • 28% regrettent "la difficulté à concilier vie professionnelle et vie personnelle”
  • 11% critiquent "le manque de solutions de garde d’enfants"
  • 8% déplorent "la difficulté pour toucher la pension alimentaire fixée au tribunal"

Christine Kelly, également auteur de " le scandale du silence : familles monoparentales " chez Léo Scheer, et Nathalie Guellier, créatrice du site www.parent-solo.fr, étaient les invitées d' Héléna Morna dans l'Emission Les Experts sur Europe 1 le 16 mai 2012 pour dénoncer les vraies facettes de la vie de maman solo en France, la précarité et l'isolement auquel ces mamans célibataires doivent faire face.


Source : http://www.kdurgences.org/wp-content/uploads/2011/05/R%C3%A9sum%C3%A9-du-sondage.pdf
http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Les-experts-Europe-1/Sons/Les-Experts-Europe-1-La-monoparentalite-en-question-1086557/
http://www.yoopa.ca/blogueurs/billet/les-bons-cotes-de-la-monoparentalite
Credit photo : http://infreequentable.over-blog.com http://a401.idata.over-blog.com/0/51/87/21/730506-893364.jpg

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jeudi 24 mai 2012

Paroles de mamans : Nos ami(e)s, nos amours, nos emm.... !

Etre une maman, c’est aussi avoir des états d’âmes, des envies de partager ses joies, ses peines, ses "coups de gueule", de s’exprimer sur ce qui nous touche en tant que maman ou sur ce qui touche nos proches.  Vive les mamans ouvre une nouvelle rubrique pour vous donner la parole à vous les mamans intitulée " paroles de mamans : mes ami(e)s, mes amours, mes emm... "
Le premier " coup de gueule " provient d'une maman anonyme dont le texte circule sur l'internet. Nous l’avons trouvé très révélateur du ressenti de nombreuses mamans et, comme beaucoup, avons souhaité le partager avec le plus grand nombre. Si vous en êtes l’auteur, n'hésitez pas à nous l'indiquer.
"Quoi qu'elles fassent, les mères ont toujours tort " ... lire la suite ici

lundi 21 mai 2012

Paris : 7 juin 2012 - Forum Marie Claire sur les violences sexuelles

Grand Forum Marie Claire le 7 juin 2012 à Paris : Seule une femme sur dix ose porter plainte en cas d'agression sexuelle : Informer, s'engager, et apporter des solutions concrètes aux femmes afin de tenter de briser le tabou des violences sexuelles faites aux femmes : tel est le but assigné par Marie-Claire au Grand Forum 2012


Inscrivez-vous dès aujourd'hui pour participer en conservant à l'esprit que cela peut arriver à chacune d'entre nous. 


Ainsi, souvenez-vous que c'est lors de ce même forum consacré aux inégalités salariales entre hommes et femmes, en 2011, que Laurence Parisot, la " patronne " des patrons (MEDEF), avait révélé la situation dans laquelle elle s'était retrouvée lors d'un entretien d'embauche. Alors jeune chargée d’étude senior de 25 ans dans un institut de sondage, … elle s'est fait lourdement draguer par son futur patron, avant de prendre la fuite... : " Il faut le dire ce genre des choses. Ca fait partie du problème."  



Le forum sera l’occasion de dénoncer ce tabou et d’apporter des solutions aux femmes pour qu’elles ne craignent plus de porter plainte et de se défendre. Il sera également question de tenter d’apporter des solutions pour lutter contre ces violences (prévention anti sexiste dans les écoles, structures mises en place pour encourager les femmes à dénoncer leur agresseur,...).

Différents types d’interventions rythmeront la journée : des conférences plénières, des tables rondes, des vidéos et des témoignages, les interventions attendues notamment de Françoise Laborde, co-auteur de " Ne vous taisez plus ! "; Tristane Banon, Muriel Salmona, Myriam Quéméner et Véronique Le Goaziou interviendront sur le thème "pourquoi les femmes ne portent-elles pas plainte ?" mais encore Marilyn Baldeck de l'AVFT, Maître Dominique Attias, Aline-Magali Rigaud, Maître Isabelle Wekstein, Clémentine Autain, Caroline Sinz, Emmanuelle Piet, Gilles Aubry, Laurence Laigo, Murielle Naessens et Françoise Vouillot.


"Qui gardera nos enfants" de Caroline Ibos : des relations maman / nounous à la parité dans le couple

Qui gardera nos enfants ? Dans cet essai, la sociologue Caroline Ibos enquête sur ce qui se joue derrière la relation entre les mères et les nounous : inégalités des sexes dans la sphère familiale, étanchéité des classes sociales et persistance de préjugés raciaux.
Au delà du tabou que lève Caroline Ibos sur les relations complexes entre nounous et parents, et plus particulièrement des parents vivant sur Paris et la Région Parisienne, cet essai nous est apparu intéressant en ce qu'il questionne non seulement sur le rapport qui existe entre maman et nounou mais interroge aussi sur la parité qui existe au sein des couples concernant la gestion du quotidien.
De manière peut-être inattendue, Caroline Ibos pointe, en effet, du doigt un problème de société, celui de la question de la répartition des tâches ménagères au sein des couples et de la parité concernant la gestion du quotidien au sein des familles.
La sociologue s'interroge ici sur le transfert du rapport dominant / dominé qui pourrait s'opérer entre le père et la mère vers la maman et la nounou. Dans cette interview accordée au Journal Le Monde, Caroline Ibos considère que " employer une nounou, c'est une manière finalement de déplacer le conflit à l'intérieur du couple, de déplacer ce conflit entre les sexes, et de déplacer le rapport conflictuel entre les sexes dans un rapport conflictuel entre les classes mais dans ce rapport conflictuel finalement l'employeuse, elle est vraiment dominante ".
Et si finalement, employer une nounou, ce n'était pas pour la mère une manière d'investir, par l'intermédiaire de la nounou, la parité qui lui fait défaut dans la gestion des tâches ménagères et de se réappropriant un rapport d'autorité de dominant à dominé. Le Journal Le Monde pose la question : Et si les nounous étaient, en définitive, devenues les pacificatrices de la guerre entre les sexes ? Et vous, vous en pensez quoi ? Retrouvez la vidéo de l'interview ici :
et .

Pour en savoir plus :

  • extrait de la 4eme de couverture de cet essai paru aux Editions Flammarion : « La patronne voudrait que ses enfants comptent plus que ma chair. Mais ça ment. C'est juste le travail. » Nounou noire et bébé blanc : une situation romanesque s'il en est, que l'on songe à Autant en emporte le vent ou à La Couleur des sentiments. C'est aussi devenu un tableau ordinaire des squares de nos villes et de nos foyers. Car, si l'engagement professionnel des femmes s'est accompagné du développement d'un véritable marché de la garde à domicile, à qui les couples de bobos hyperactifs confient-ils le plus souvent leurs enfants et leur appartement ? La réponse est la même à Paris qu'à Londres ou à New York : des femmes migrantes, originaires du monde pauvre, laissent leurs propres enfants au pays pour venir prendre soin de ceux de la bourgeoisie occidentale. S'appuyant sur une enquête de terrain menée auprès de nounous africaines et de couples d'employeurs, Caroline Ibos analyse la relation dissymétrique entre ces deux femmes que tout oppose hors le souci de l'enfant : la mère et la nounou. Comment confier son enfant à une personne dont on ne sait rien ? Qu'attendent les parents d'une « bonne nounou » et quels préjugés trahit leur façon de la recruter ? Quelle est réellement la condition de la nounou, indispensable à l'harmonie de la famille mais sommée de passer sans laisser de traces ? La réussite sociale des femmes aisées et éduquées serait-elle possible si d'autres femmes, précaires, vulnérables, déchirées entre ICI et ailleurs, ne travaillaient pas pour elles ? Au fil des entretiens et des confidences, ce livre dense et engagé nous montre le domicile familial, lieu supposé de l'harmonie et de la paix, comme le théâtre d'une expérience politique où se jouent des conflits de sexe, de « race », de classe ; où s'opère une interaction cruciale entre microcosme et macrocosme, entre la sphère de l'intime et la logique de la mondialisation.
  • Table des matières : 1. Qui gardera nos enfants , 2. Prologue, 3. Jeunes parents cherchent nounou de confiance Qui va garder les enfants , 4. Ma patronne elle a une belle maison mais elle est malheureuse Travailler dans lintimité des autres, 5. Aucun enfant ne remplace les miens La nounou estelle une mauvaise mère , 6. Avoir un visa pour Bengué cest la galère avec un grand G La nounou prolétaire de la mondialisation , 7. Épilogue, 8. Notes, 9. Annexe, 10. Sources, 11. Remerciements (source : http://gallica.bnf.fr/VisuSNE? id=oai_demarque_9782081271746&r=&lang=FR )
Voir aussi :
dans Elle active, l'interview croisée en vidéo Sylvie Fofana, présidente de l’association des nounous d’Ile de France, et Marie-Béatrice Levaux, présidente de la Fepem (Fédération des particuliers employeurs de France). Interview croisée en vidéo. > Retrouvez l'interview dans son intégralité sur le blog ELLE Active
dans l'Emission Service Public par Guillaume Erner sur France Inter, un reportage intitulé " Les nounous et nous " de Thomas Chauvineau qui est allé à la rencontre d'une assistante maternelle avec comme invité Caroline Ibos, sociologue, Miriam Rasse, directrice de l'association Pikler-Loczy et Claude de Rouvray - une question de société qui concerne essentiellement les familles à Paris, France mais pas que

Source : http://editions.flammarion.com/Albums_Detail.cfm?ID=41922&levelCode=home
http://www.pikler.fr/association/infos.php

Credit photo : Amazon : http://www.amazon.fr/Qui-gardera-nos-enfants-nounous/dp/2081271745


vendredi 18 mai 2012

Mortalité maternelle 2012 : 800 femmes meurent chaque jour de donner la vie !

ESTIMATIONS DE LA MORTALITÉ MATERNELLE 2012 : Aucune femme ne devrait mourir pour avoir donner la vie. Pourtant les décès maternels existent. Leur nombre, liés aux complications de la grossesse ou à l'accouchement, a presque été divisé par deux en 20 ans, selon le nouveau rapport de l'UNICEF , l'UNFPA , l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale. (Le rapport " Tendances de la mortalité maternelle: de 1990 à 2010 ", montre que de 1990 à 2010, le nombre annuel de décès maternels a chuté de plus de 543 000 à 287 000 - soit une baisse de 47 pour cent). Certes, les femmes enceintes ou qui accouchent en France sont fortement épargnées (13 décès maternels ont été enregistrés en 1990 contre 8 en 2010, de sorte que la France a également enregistré une baisse des décès maternels de 2,1% en 20 ans). Néanmoins, ce sont encore 800 femmes qui meurent par jour pour avoir donné naissance à un enfant. Ainsi " Plus d'un quart de million de femmes meurent encore pendant la grossesse et l'accouchement chaque année, et plus de 215 millions de femmes n'ont pas accès aux contraceptifs modernes " a déclaré le Dr Osotimehin.
" Toutes les deux minutes, une femme meurt de complications de la grossesse, les quatre causes les plus courantes étant: hémorragie sévère après l'accouchement, les infections, l'hypertension artérielle pendant la grossesse, et l'avortement à risque. 99% des décès maternels surviennent dans les pays en développement, la plupart auraient pu être évités par des interventions éprouvées."
"Nous savons exactement quoi faire pour prévenir les décès maternels: améliorer l'accès à la planification familiale volontaire , investir dans les travailleurs de la santé avec des compétences en obstétrique , et assurer l'accès à des soins obstétricaux d'urgence en cas de complications. Ces interventions se sont avérées pour sauver des vies et accélérer les progrès vers la réalisation de l'Objectif 5 du Millénaire ", a déclaré le Dr Osotimehin.
Au demeurant des disparités importantes existent entre les pays puisque, en Afrique sub-saharienne, le risque de mourir en couches est de 1 sur 39, comparativement à 1 sur 3800 dans les pays en développement. " Un tiers de tous les décès maternels surviennent dans deux pays seulement - En 2010, près de 20% des décès (56.000) survenaient en Inde et 14% (40.000) au Nigeria. Sur les 40 pays enregistrant le plus haut taux du monde de mortalité maternelle, 36 sont en Afrique sub-saharienne. "
Pour prendre connaissance du rapport, cliquez sur le lien ci-dessous :
Source : http://www.unfpa.org/public/home/news/pid/10730

jeudi 17 mai 2012

Education Nationale : Plan d'urgence pour la rentrée scolaire 2012 et retour à la semaine de 5 jours en 2013

Education Nationale : " plan d'urgence " pour la rentrée scolaire 2012 avec création de postes pour l'école primaire et retour à la semaine de cinq jours en 2013.

Le nouveau ministre de l'Éducation nationale, Vincent Peillon, va engager un "plan d'urgence" pour la rentrée scolaire de septembre, avec notamment des créations de postes pour l'école primaire. L'allocation de rentrée scolaire versée aux familles modestes sera augmentée de 25 %. D'autres mesures immédiates seront prises pour revenir sur des réformes décriées telles que la formation ou l'évaluation des enseignants. Invité jeudi matin de France Inter, le nouveau ministre de l'Education nationale, Vincent Peillon, s'est également exprimé sur les rythmes scolaires en primaire. Il a annoncé le retour à la semaine de cinq jours de classe en primaire pour la rentrée scolaire 2013.
Le dimanche précédent, il était l'invité d'Anne-Sophie Lapix sur le plateau de Dimanche + où il expliquait en particulier les mesures qui seront rapidement prises par le gouvernement pour préparer la prochaine rentrée scolaire et pour refonder l'école. Pour en savoir plus, visitez le blog de Vincent Peillon, nouveau Ministre de l'Education Nationale.
Source : http://www.lepoint.fr/politique/vincent-peillon-annonce-le-retour-a-la-semaine-de-cinq-jours-des-2013-17-05-2012-1462354_20.php

dimanche 13 mai 2012

Fête des mères en Belgique, en Suisse, au Canada, aux Etats-Unis : Thank you Mom !


Fete des meres en Belgique, au Canada, en Suisse, mais aussi aux États-Unis, en Italie ( festa della mamma ), au Brésil ( Dia das mães ), aux Pays-Bas ( Fijne Moederdag ) en Allemagne ( Muttertag ) au Japon : c'est le deuxième dimanche de mai !

Certains pays ont donc déjà célébré cette journée comme le Mexique, la Norvège, Israël, la Géorgie, l’Irlande ou encore le Royaume-Uni. En Espagne et au Portugal, la Fête des Mères a été célébrée le premier dimanche de mai mais, en France, il nous faudra attendre le 3 juin 2012. Ce qui nous [ leur ] laisse encore quelques temps pour s'y préparer. Et si cette année, nous [ vous ] envisagions [ envisagiez ] de dire " Merci Maman " ? Après tout, quelle meilleure manière de célébrer la fête des mères que de lui dire merci pour tout ce qu'elle nous a apporté ? Si vous êtes à court d'idées, voici une petite vidéo [ en anglais mais que ceux qui ne sont pas addict de la langue de Shakespeare se rassurent, elle est aussi sous-titrée ] qui ne manquera pas de vous inspirer !
En attendant, pour ceux qui la fête aujourd'hui : Bonne fête des mères ! Happy Mother 's day ! et comme chacun l'aura compris le hashtag du jour sur Twitter ce sera #ThankyouMom ou #mercimaman !
Source : http://www.veilleur-strategique.eu/3085-fete-des-meres-belgique-suisse-canada

mardi 8 mai 2012

Maman au Travail : attention au Burn-out

Maman et Travail : Attention au Burn-out - Fatma Bouvet de la Maisonneuve - Médecin psychiatre à l'hôpital Sainte-Anne (Paris) rebondissait, il y a quelques mois, sur une enquête IFOP réalisée pour les Etats généraux de la femme, organisée en 2010 par le magazine Elle. Cette enquête (téléchargeables via ce lien) avait, en effet, montré que 85 % des femmes n'étaient pas épanouies au travail, à cause de la difficulté qu'elles avaient à concilier vie privée et vie professionnelle. Dans un article publié dans le journal " Le Monde ", elle attirait l'attention sur le BURN OUT qui guettait les femmes qui se surinvestissent au travail et qui " intervient souvent à l'arrivée du troisième enfant ". Selon le Docteur Bouvet de la Maisonneuve, trois phases caractérisent ce burn-out :

  • Phase 1 : Celle du surinvestissement . " Les femmes ne prennent alors pas conscience de la fatigue qui les accable et en font des tonnes pour être à la hauteur. "
  • Phase 2 : Celle où " elles commencent à se doper : à fumer, à boire, à prendre des médicaments pour tenir ou dormir. "
  • Phase 3 : la psyché et le corps ne répondent plus. " Les femmes s'écroulent et il arrive parfois qu'elles attentent à leurs jours. Elle disent alors : « j'ai voulu faire un stop dans ma tête », comme si c'était là la seule façon de ralentir leur rythme infernal. "
Préconisant la mise en place de mécanismes de prévention, le médecin avouait sa consternation quant aux réponses qui lui étaient apportées : " Quand je propose des interventions aux DRH et aux managers pour leur expliquer les signes du burn-out chez les salariés, ils me répondent que ces sujets sont encore trop tabous. Or, cette souffrance crée de l'absentéisme et une baisse de performances. Une société en bonne santé économique ne peut être qu'une société en bonne santé tout court. "
Elle concluait par un appel qui ne semble pas avoir été entendu et qui mérite d'être relayé " ... il est bon de rappeler que les femmes représentent près de 53 % du corps électoral. Il serait temps qu'on les écoute, qu'on cesse de les stigmatiser pour ce qu'elles sont et qu'on leur laisse la place qu'elles méritent dans la représentation politique. »


Source : http://elles-defient-le-temps.lemonde.fr/societe/ces-hyper-femmes-a-fleur-de-peau_a-21-48.html

Sondage IFOP en partenariat avec ELLE pour les Etats Generaux de la Femme 2010


" LES ETATS GÉNÉRAUX DE LA FEMME 2010 : Nettement moins vindicatives que celles des générations précédentes, les femmes interrogées par l’Ifop, à l’occasion de la réédition des Etats Généraux de la Femme, semblent s’inscrire dans des postures plus modérées, parfois même ambivalentes. Ambitieuses professionnellement, désireuses de s’affranchir financièrement au sein du couple, elles ne rejettent pour autant pas massivement l’idée d’être un jour mère au foyer, 35% se disant même tentées par l’expérience (et jusqu’à 44% parmi les répondantes âgées de 25 à 29 ans), alors que l’opposition de principe est nettement plus élevée chez les femmes âgées de plus de 65 ans.
Reconnaissant très largement un certain nombre d’avancées notables en faveur des femmes notamment sur le plan politique (44% estiment que l’accès aux fonctions politiques des femmes par rapport aux hommes s’est amélioré), libérées du poids de certaines traditions ou idées reçues qui les cantonnaient par le passé avant tout à leur rôle de mère, les femmes d’aujourd’hui qui envisagent avec fierté et ambition, carrière, famille et loisirs continuent néanmoins à devoir faire face à des difficultés de taille. "

Les résultats de l’étude réalisée par l'IFOP en partenariat avec le Magazine ELLE se répartissent ainsi :
A – La situation générale des femmes dans la société actuelle
B – L’amour, le couple et la sexualité
C – Le corps et la beauté
D – Les enfants et la famille
E – La vie professionnelle
F – La politique

Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 1000 femmes, représentatif de la population féminine française âgée de 18 ans et plus, du 29 mars au 2 avril 2010.


Source : http://www.ifop.com/